mardi 4 mars 2014

LE DEPART



DEPART


LE TRAIN S’ENFONCE DANS LA NUIT
HACHANT DES BARRES D’ACIER,
CULBUTE UN VASE DE DOULEUR
DANS MON AME



ET DANS LES RUES LUISANTES ET GLACEES.
NOS VISAGES DIAPHANES S’EVAPORENT
DANS DES SARCOPHAGES DE PIERRES.



DES TABLEAUX SDE CONTREE LOINTAINES
HOSTILES A NOTRE MEMOIRE
APPARAISSENT DISPARAISSENT
COMME DES FLASHS CAUCHEMARDESQUES.





Grand prix de poésie du Grand Est (ALSACE FRANCHE-COMTE 1997), délivré par la société des poètes et artistes de FRANCE

GRAND PRIX DE POESIE 1997 GRAND-EST PICHOT GILLES-DELIVRE SPAF



TOUSSAINT



TOUSSAINT


Le vent du nord
Anime les crocus d’or
Répand l’encens auprès des morts
Les hortensias opulents règnent
Sur les sphinx éternels.
Le familier imagine le défunt,
Etre flétri par l’aspiration d’une âme sublimée.

Mais rien n’empêche la discrète violette
Amoureuse du printemps
De se hisser pour humer fluette
Le parfum d’un instant ;
Respectueuse, dans son habit religieux.

SOUFFRANCE



SOUFFRANCE


Les fers forges aux pointes acérées
Engloutis au fond du lac geler
Me déchirent, et ma tête explose
Sur les graviers de diamants
Mes cris étouffes par une hyiene
Eclatent mes poumons qui saignent de la cendre